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Quelques résumés de publications./ Summary of some studies (suite).

Voir / see SSRN and ResarchGate or ici pour/for des articles en lignes / papers on line.


Modigliani

Modigliani - WebMuseum


CONTRAINTES FINANCIÈRES ET DEVENIR ÉCONOMIQUE: LA SPÉCIFICITÉ DES PME DE L'INDUSTRIE DE 1985 À 1995.
contfi.pdf
or
FINANCIAL CONSTRAINTS AND ECONOMICS BEHAVIOR: THE SPECIFICITIES OF SMALL MANUFACTURING FIRMS FROM 1985 TO 1995.
contfifgb.pdf

The aim of this paper is to give an overwiev of the behavior of manufacturing firms, in particular the small ones and to go deeper into the conclusion of a previous paper ( Equity and rate of return, ew-fin-9608001). After some quotes about capital structure and private firms, a comparison of own funds is made between german, french, spanish, italian and austrian manufacturing firms. We can find that french manufacturing firms, for each size studied, are less indebted than their foreign counterparts. Otherwise, french small firms are more profitable and more efficient than the larger ones. We then point out two economic behaviors. The first one depends on growth capacity of the firms and also on their accumulation outlay; the second depends on the intensity of the links with the financial markets, the facilities to obtain lendable funds, all aspects which oblige firms to make high financial profitabilities that can reduce accumulation decisions.
L'objet de ce papier est d'approfondir les conclusions présentées dans une précédentes recherche concernant la comparaison des performances et des structures financières des PME et des grandes entreprises. Après avoir rappeler le rôle des fonds propres à la fois d'un point de vue théorique mais aussi dans le cadre d'une démarche prudentielle d'appréciation de la solvabilité des entreprises, un rapprochement des dotations en fonds propres des entreprises de l'industrie manufacturière en Europe est commenté. Puis en se concentrant sur les firmes françaises de 1985 à 1995 nous identifions des comportements spécifiques. L'hypothèse de logique économique différentes est alors avancée. Celle-ci prend appui sur les limites de la taille comme facteur explicatif du risque ( Ciéply, Paranque, 1996) et la nature des contraintes à gérer selon les modalités d'accés aux marchés financiers.


FONDS PROPRES, RENTABILITÉ ET EFFICACITÉ CHEZ LES P.M.I : MÉTHODES D'ANALYSE ET APPRÉCIATION DES SITUATIONS FINANCIÈRES
revueind.pdf

Le présent article a pour objet de montrer que les conditions du débat sur le niveau des fonds propres des P.M.I. méritent d'être précisées. Pour consolider ou accroître son autonomie financière une entreprise peut faire appel &agave; ses actionnaires et/ou dégager un résultat qui sera capitalisé. Ceci implique, pour être réalisable, que la firme ait accès facilement au marché financier (ou que ses principaux actionnaires puissent lever aisément des fonds) et/ou que ses performances économiques et financières soient suffisamment élevées. Toutefois, l'intensité de l'autonomie financière d'une entreprise, mesurée par l'importance de ses fonds propres, n'est pas pour autant synonyme de performances économiques supérieures et, par voie de conséquence, n'est pas totalement pertinente pour évaluer la santé de la firme. Dès lors, si l'appréciation bilantielle de la situation financière des PMI peut inciter à croire à une insuffisante capitalisation de leur part, l'analyse de leur comportement économique et financier indique, quant à elle, des rentabilités comparables, voire supérieures à celles des grandes entreprises. Autrement dit, le gain potentiel escompté d'une participation au capital d'une PMI paraît aussi élevé que celui obtenu dans une entreprise de taille plus importante. Toutefois, la réalisation de ce gain et l'importance de la capitalisation vont dépendre d'une part de l'importance des investissements engagés qui déterminent celle des amortissements à effectuer et d'autre part de la politique de distribution de dividendes suivie. L'insuffisante capitalisation souvent évoquée à propos des PMI ne serait alors qu'apparente et pourrait provenir d'un effort d'investissement relatif plus fort que celui de leurs concurrentes de plus grande taille. Celui-ci se traduit par des charges de maintien du potentiel productif plus élevées (dotations aux amortissements) grevant leur résultat. Il ne faut pas alors confondre les besoins de financement des P.M.I avec les difficultés qu'elles peuvent rencontrer dans l'accès aux ressources et dans les négociations du coût de celles-ci. ( paru dans le numéro spécial de la Revue d' Économie Industrielle consacré aux P.M.I. premier trimestre 1994 n° 67.)


COMPORTEMENT D'ENDETTEMENT DES ENTREPRISES INDUSTRIELLES FRANÇAISES SUR LA PÉRIODE 1990 -1993 : APPORTS ET LIMITES D'UNE APPROCHE EN TERMES DE TAILLE
DEBT PATTERNS OF FRENCH INDUSTRIAL COMPANIES FROM 1990 TO 1993: advantages and Limitations of an Approach Based on Company Size (see www.ssrn.com)

en collaboration avec Sylvie CIEPLY, UNIVERSITÉ LYON 2, CENTRE DE RECHERCHE MONNAIE FINANCE BANQUE

Bulletin de la Banque de France n° 37 janvier 1997

Cette étude teste, sur la période 1990-1993, l'existence de divers comportements financiers liés, entre autre, à un effet taille. Les différents déterminants de la structure financière de la firme sont identifiés et leur poids respectif évalué selon la taille. Une analyse de données met en évidence l'extrême hétérogénéité des entreprises. L'analyse souligne l'aspect en partie artificiel de la classification habituelle autour du seuil des 500 salariés. En revanche, il existe un effet taille significatif opposant principalement les entreprises de moins de 2 000 salariés aux entreprises de plus de 2 000 salariés. Il y a donc place dans l'étude du financement des entreprises pour des analyses portant plus spécifiquement sur cette zone intermédiaire, qui correspond au « Mittelstand » allemand. Ce seuil de 2 000 salariés est aussi une bonne approximation des possibilités d'accés aux marchés financiers, ce qui permettrait, sur le critère des modalités de financement, de définir une PME comme une entreprise dont les titres ne sont pas négociés sur un marché. L'étude montre ensuite que, si les entreprises de moins de 2 000 salariés sont les plus endettées, la causalité faible taille * fort risque n'est pas vérifiée. En effet, les catégories d'entreprises dominées par les firmes de 100 à 500 salariés se rencontrent à la fois dans la population à haut risque et dans celle à faible risque. De même, la grande taille n'est pas toujours liée à une situation de faible risque, puisqu'on rencontre également des grandes entreprises (plus de 2 000 salariés) dans ces deux sous-populations. Seules, les entreprises de moins de 100 salariés apparaissent plus fréquemment risquées mais elles font souvent preuve d'un plus grand dynamisme, particulièrement en matière d'investissement et d'emploi. Une prochaine étude portant sur la période 1985-1995 est en cours pour mieux comprendre le comportement d'endettement des sociétés industrielles françaises et, en particulier, si la restauration de leur situation financière correspond à un choix délibéré tenant compte de leur anticipation d'activité économique ou si elle traduit un rationnement du crédit de la part de leurs partenaires financiers.
This study examined various types of corporate financial behaviour during the period from 1990 to 1993 and their relationship to certain factors, in particular company size. It identified the different determinants of corporate financial structure and assessed their respective importance according to the size of the company. The data analysis highlighted the extreme diversity between companies. The analysis underlined the somewhat artificial aspect of the usual classification based on the 500-employee threshold. However, there is a significant size effect opposing mainly companies with workforces of either more or less than 2,000 employees. Consequently, the examination of corporate financing should include more specific analyses of this intermediate zone, which corresponds to the German "Mittelstand". The 2,000-employee threshold is also approximately the size at which companies begin to have access to financing on capital markets. According to this criteria, small and medium-sized companies can be defined as those companies whose securities are not traded on markets. The study then demonstrates that while companies with less than 2,000 employees carry the heaviest debt burden, a small size does not automatically entail high risks. The categories comprising a majority of companies with between 100 to 500 employees can be found in both the high and the low risk populations. Similarly, a large size is not always related to low risk, since large companies with more than 2,000 employees can be found in both sub-populations. Only companies with fewer than 100 employees appear more frequently at risk, but they are also often more dynamic, especially in terms of investment and employment. A subsequent study of the period from 1985 to 1995 is currently underway for a better comprehension of the debt behaviour of French industrial companies. In particular, it examines whether the improved financial position of these companies reflects a deliberate choice made in view of their expectations of future activity, or whether it ensued from the credit restrictions imposed by their financial partners.


MARCHÉS , ORGANISATIONS DE LA PRODUCTION ET RENTABILITÉ DES PME FRANÇAISES DE L'INDUSTRIE EN 1993
reviepe.pdf
and
MARCHÉS ET ORGANISATIONS DE LA PRODUCTION 1993 - 1995

voir Bulletin de la Banque de France n°39 mars 1997 en collaboration avec
Dorothée RIVAUD-DANSET (PARIS XIII - C R E I - IDHE-ENSC)
et
Robert SALAIS (IDHE-ENSC)

Our research has endeavoured to exploit recent analyses of products and market diversity in terms of the plurality of worlds of production. We show that there are severals ways to be profitable and there is no hierarchie between them. This study is conducted using a sample data of 1354 French companies from the Banque de France Sheet Data Centre that are active in the intermediate goods and business equipment sectors and have fewer than 2.000 employees. We demonstrate that the diversity of products ( generic or dedicated ) and of organisation ( specifics or not specifics assets ) does not create differences of capital structure or profitabilities. In fact this homogeneity express the difficulties for lenders to evaluate firms and appreciate their capacities to manage their own word. That means the capacities to manage the coherence of their action system, i.e. a choice of products and of organisation which allow them to be profitable.
La récession économique de 1991-1993 en France a révélé, une nouvelle fois, la fragilité des structures de bilan de nombre d'entreprises ; elle pose des questions sur la nature des difficultés à relancer durablement l'investissement et l'emploi. Elle rappelle que l'appréciation de la qualité des entreprises est un problème essentiel des activités de financement de l'économie. Ce problème se pose avec acuité quand l'investissement s'oriente vers des activités à fort contenu d'innovation, dont les rendements escomptés sont, par nécessité, entachés d'incertitude et les actifs correspondants de nature spécifique. En outre, on attend que les créations d'emploi se concentrent dans les petites et moyennes entreprises, dont le potentiel de croissance est cependant moins aisément évaluable et plus risqué que celui des groupes. L'analyse financière est bien évidemment loin d'être démunie face à ces problèmes d'évaluation de la qualité des entreprises ; le montrent, par exemple, l'affinement des méthodes de score, l'usage des systèmes-expert ou le développement des banques de données qualitatives. Nous inscrivant dans ces efforts, nous explorons, dans ce travail, l'hypothèse de pluralité des modèles d'évaluation. La difficulté d'évaluer et, en conséquence, de faire crédit à une entreprise vient, selon nous, de ce que la diversité croissante des produits et des actifs industriels bute sur l'unicité des méthodes, sur leur caractère statique et trop immédiatement financier. Nous voulons montrer a contrario l'importance qu'il y aurait à développer, dans les efforts actuels, le caractère pluriel, dynamique et « réel » de l'évaluation financière. La recherche tente de tirer parti des analyses récentes de la diversité des produits en termes de pluralité de mondes de production. Sans être, à strictement parler, un modèle d'organisation, un monde de production représente, dans ces analyses, une des cohérences praticables et, donc, rentables, parmi d'autres, pour l'action productive d'une entreprise. Il prend en compte la spécificité des contraintes qui pèsent simultanément sur l'entreprise. Ces contraintes viennent, d'une part, de la nature du marché visé qui peut être prévisible ou incertain, diversifié ou générique et, d'autre part, des technologies et de la main-d'oeuvre employées, qui peuvent être standard ou spécifiques. De la pluralité de ces mondes résulte qu'il y a plusieurs manières d'être rentable, chacune exigeant de respecter, dans la mesure du possible, les contraintes « réelles » inscrites dans le produit. Aussi, notre travail tente-t-il de lier, dans cette perspective, les caractéristiques qualitatives du produit et les ratios participant de la formation de la rentabilité économique. L'échantillon traité porte sur 1 354 entreprises employant moins de 2 000 salariés appartenant aux biens d'équipement professionnel et aux biens intermèdiaires. Le constat de la diversité des produits de ces entreprises est suivi du repérage statistique de plusieurs classes d'entreprises, selon leur positionnement sur le marché et l'organisation de leur production. L'étude des ratios contribuant à la formation de la rentabilité économique distingue les ratios synthétiques des ratios interprétatifs et souligne la diversité des modèles de gestion de la rentabilité. L'accent est mis sur les dimensions procédurales de l'évaluation qui en résulte, ainsi que sur la pluralité des qualités des actifs. L'examen de la structure du capital est l'occasion d'une réflexion sur les apports de la théorie, ainsi que sur les pistes de recherche à développer en économie financière, notamment sur les conventions de financement entre banque et entreprise. La conclusion souligne l'importance de l'intégration d'informations qualitatives pertinentes dans l'instauration de relations de confiance entre système bancaire et système productif.


Financement, investissement et performances des entreprises industrielles
hdrbdf.pdf

Les interrogations nombreuses au sujet des PME en restent généralement à un constat d' insuffisance de fonds propre, confondant ainsi problème de financement et nature de celui-ci. En outre elles trouvent leur origine dans une comparaison abusive avec les grandes entreprises, ignorant des traits distinctifs déterminants liés à l' effort d' accumulation et à la nature des contraintes selon la taille des entreprises. La compréhension des différences selon la taille des entreprises nécessite de partir de la politique d' investissement et de revenir sur la formation de la rentabilité afin de savoir si les problèmes de financement et d' accès au crédit pour les PMI provient de performances insuffisantes par rapport aux entreprises de plus grandes taille. Ce travail a été effectué au travers de différentes publications. Il en résulte que l' efficacité ou les rentabilités des PMI sont supérieurs à celles des grandes entreprise même si l' hétérogénéité des situations est plus grande pour les premières. Il confirme aussi que si ces entreprises sont plus endettées, toutefois l' interprétation de ce résultat diverge de celles faites couramment. Compte tenu du mode d' insertion propre aux PMI dans le système productif, il apparaît une spécificité qui ne consiste nullement à les définir comme des " petites grandes entreprises ". La logique les organisant est d' un autre ordre que celle des grandes entreprises. On pourrait la qualifier de logique d' accumulation sous contrainte de débouchés, la contrainte de rentabilité ne jouant " que comme " force de rappel aux conditions du marché. Cette dernière est maîtrisée par une structure à moindre intensité capitalistique fondée sur une efficacité du capital plus importante. Les grandes entreprises obéiraient à une logique de capitalisation sous contrainte de rentabilité, en particulier financière, la contrainte de débouchés étant gérée au travers des alliances, des réorganisations des actifs, de position dominante etc.


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