Notes for Baptin JULLIEN


#Générale#Merci à Jean Claude Luciani (91hmp28) pour les informations sur
l'union Jaumette/julien
Merci à Isabelle Sinet Arouto (sinetarouoi)  pour les informations
concernant la branche Baptin/Bastien Jullien
de Claude le Majeur JULLIEN né après 1472 dc apres 05 09 1539 Marseille
marié le 02 11 1491 Marseille avec Peyrone TOUSSAINT née allauch /1508
F Honorade JULIEN 1591/ F Claire Julien Née le 8 mars 1544 - Marseille,
13055 H Honoré Julien né vers 1524 laboureur Contrat de mariage le 24
avril 1561 avec Anne MICHEL H Pierre JULIEN /1590
X CM 391E21 f456 AD Marseille
Relevés partenaires
Code commune:	13055
Commune:	Marseille
Code dpt:	13
Département:	Bouches-du-Rhône
Acte:	V
Date:	06/12/1523
Cote:	AD13 391 E 219 fʻ 456
Libre:	æRelevé 1æ
Sigle type d'acte:	CM
Type d'acte:	Contrat de mariage
Nom intervenant 1:	JULLIEN
Prénoms intervenant 1:	Baptin
Profession intervenant 1:	Agriculteur
Nom père intervenant 1:	JULLIEN
Prénoms père intervenant 1:	Claude
Nom mère intervenant 1:	TOUSSAINT
Prénoms mère intervenant 1:	Peyronne
Commentaire mère intervenant 1:	+
Nom intervenant 2:	PARANQUE
Prénoms intervenant 2:	Jaumone
Prénoms père intervenant 2:	Paranque
Commentaire père intervenant 2:	Simon
Prénoms mère intervenant 2:	Admirail
Commentaire mère intervenant 2:	Sillone
Nʻ d'enreg.:	Prof. Epoux: Laboureur,
Permalien:	98051
Relevé effectué par:Association généalogique des Bouches du Rhône
(AG13)
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Notes for Claude JULLIEN


#Générale#X CM Geneabank
Annee:1491
Source:NV3
Code commune:13055
Commune:Marseille
Code dpt:13
Département:Bouches-du-Rhône
Acte:V
Date:02/11/1491
Cote:AD13 351 E 464 fʻ279
Libre:æR1æ
Sigle type d'acte:CM
Type d'acte:Contrat de mariage
Nom Intervenant 1:JULLIEN
Prénoms Intervenant 1:Claude
Nom père Intervenant 1:JULLIEN
Prénoms père Intervenant 1:Jean
Nom mère Intervenant 1:RIMBAUD
Prénoms mère Intervenant 1:Claudette
Nom Intervenant 2:TOUSSAINT
Prénoms Intervenant 2:Peyronne
Lieu d'origine Intervenant 2:CHAMPTERCIER 04
Nom père Intervenant 2:TOUSSAINT
Prénoms père Intervenant 2:Pierre
Commentaire père Intervenant 2:+
Nom mère Intervenant 2:BANON
Prénoms mère Intervenant 2:Barthelemie
Commentaire mère Intervenant 2:+
Commentaire général:Acte: Contrat de mariage,
Nʻ d'enreg.:95470
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Notes for Peyronne Perrine JULLIEN


#Générale#x CM AD13 390 E 120 fʻ 1381
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Notes for Jean "Xavier" KUBORN


#Générale#2iem x  201E3241 R3 F118 nʻ233 vue31
http://ligeo.archives13.fr/ark:/40700/vta4d19bdd47b7a8705/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_ce13eea249feda44e5931d680d4586f2#id:1545341603?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00¢er=910.183,-614.967&zoom=10&rotation=0.000
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Notes for Adèle Lucie "Cécile" LABATUT


#Générale#ʻ page 27 R4 Nʻ1215
http://ligeo.archives13.fr/ark:/1234/vta3f04bb4510b47b24/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_a118d133df6959abf0c9f763cc1c8b72#id:162634247?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00¢er=771.929,-464.492&zoom=9&rotation=0.000
X page 28 R 4 nʻ 197
http://ligeo.archives13.fr/ark:/40700/vta2697c02641177b44/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_47032cd49c8b5beb10862b29c91d551f#id:721037582?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00¢er=860.834,-675.487&zoom=10&rotation=0.000
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Notes for Claude LABATUT


#Générale#source
https://gw.geneanet.org/augusta06?lang=fr&p=pierre&n=labatut&oc=1
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Notes for Claude LABATUT


#Générale#source
https://gw.geneanet.org/augusta06?lang=fr&p=pierre&n=labatut&oc=1
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Notes for Honoré LABATUT


#Générale#ʻ F28 vue150
http://www.basesdocumentaires-cg06.fr:8080/ics/Converter?id=C887A2BB4BD8810ED693EC6EA85E4914/GG5_GG5_0155.jp2&s=0.6739999999999999&r=0&x=0&y=244&w=2009&h=1011


x F21 vue342
http://www.basesdocumentaires-cg06.fr:8080/ics/Converter?id=31120D442E520A43433D7EC719D1D29B/GG6_GG6_0365.jp2&s=1.1132359550561797&r=0&x=1702&y=1767&w=2259&h=1011

Tout ce qui concerne la vie d'Honoré LABATUT dont à ce jour (05.12.1995)
nous ne connaissons ni la date ni le lieu de décés, est consigné dans
les Souvenirs de son fils JEAN MARIE LABATUT (1791-1869).
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Notes for Jean-Marie Pierre Jules César LABATUT


#Générale#ʻ Saint Pierre Le Mouillage 1791 F33 vue35 nʻ255
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/osd.php?territoire=MARTINIQUE&commune=SAINT-PIERRE%20LE%20MOUILLAGE&annee=1791&typeacte=AC_NA

x 201E3154 R1 F138 vue17 nʻ253
http://ligeo.archives13.fr/ark:/40700/vtab53943894a56563e/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_0e9d1e8c9dccca44392cd74de3752013#id:1525164313?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00¢er=1057.410,-725.178&zoom=8&rotation=0.000

+ 201E4785 R7 F6 vue6 nʻ92
http://ligeo.archives13.fr/ark:/40700/vta5867e9863f7eb7cf/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_ee97cd1d9e7f53763cd55ed5a3bad93b#id:224359141?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00¢er=2049.162,-1796.248&zoom=10&rotation=0.000

                                       Marseille le 22 avril 1947
Raphaël GONDOIS, petit-fils de Jean-Marie LABATUT, puisque fils de Gaudentie
(1843-1890) épouse de Gustave GONDOIS, livre le résultat de ses recherches
généalogiques et c'est ainsi que nous pouvons, aujourd'hui 3 Décembre
1995 reconstituer l'histoire de toutes ces lignées qui aboutissent à nos
petits enfants.

En ce qui concerne les LABATUT, Raphaël Gondois nous indique que dans
l'ouvrage "CANNES A TRAVERS LES AGES" édité par Pierrugues à Cannes en
1931, les LABATUT seraient arrivés à Cannes  vers 1780. A cette époque
l'île Ste Marguerite était une garnison de marins et de soldats. On estime
que les LABATUT, comme d'autres personnes, ont dû venir rejoindre un des
membres de leur famille cantonné dans l'île. 
La butte de Saint Cassien fut achetée en 1792 par 83 cannois parmi lesquels
figuraient Antoine et Joseph LABATUT, l'un marin, l'autre bourgeois. Ce groupe
de cannois fit construire la chapelle existante. 
Les Archives Municipales nous indiquent qu'en 1722 un capitaine LABATUT eut
son navire coulé à l'entrée du port de Cannes. Vers 1800, un Claude
LABATUT, chargé du service des îles, fut inhumé à l'île St Honorat.

Cependant en ce qui concerne les LABATUT qui nous intéresse, nous savons
avec certitude que :
- Honoré LABATUT, Capitaine marin à Cannes épouse vers 1729 à GRASSE,
Mademoiselle CAMATE fille de N.CAMATE,  Quincailler de cette ville.
- Leur fils Pierre LABATUT voit le jour à Cannes le 27.03.1759, il est
baptisé à Ntre Dame de Miséricorde le lendemain                                                              
                                      
Marseille le 20 septembre 1850

J'écris ceci pour mes enfants et dans le but de leur transmettre des faits
historiques de mes ancêtres et afin surtout de leur faire prendre courage
dans toutes les circonstances de la vie, en foulant au pied l'orgueil si
commun dans l'homme et qui le porte à oublier de qui il descend et à
mépriser son semblable. Dieu punit toujours l'orgueil et récompense
l'humilité.
Je commence par parler de mon grand-père Honoré LABATUT, qui s'était
marié à Cannes avec Mademoiselle CAMATE, d'après ce que m'en a dit mon
père Pierre LABATUT né le 28 mars 1759 à Cannes : c'était un bon
marin, probe et honnête, Capitaine d'une bombarde marchande attachée au
port de Marseille d'environ cent tonneaux. C'était un homme d'un caractère
rude et violent avec lequel mon père n'a pu vivre que jusqu'à l'âge de
quinze ans. Trouvant qu'il serait plus heureux sous un autre commandement, il
laissa le navire de son père de consentement mutuel (faute immense qu'il
fit). De cette époque ont commencé ses malheurs.
Donc mon père, Pierre LABATUT,  en l'an 1774 ou 1775, se rendit à Toulon
et il s'embarqua en qualité de Pilotin à bord du vaisseau à trois ponts
nommé "LE TONNANT", commandé par le Comte de GRASSE, chef d'une escadre
qui fit route peu de jours après pour l'Amérique. Dans le trajet, ils
furent suivi par une escadre ennemie anglaise avec qui ils livrèrent un
combat sanglant où l'escadre française fut anéantie. Le vaisseau amiral
"LE TORRENT" sur lequel était mon père comme pilotin au poste des signaux,
fut obligé d'"amener"(amener les voiles : les baisser : se rendre) ayant
perdu plus de la moitié de son équipage : ils avaient eu affaire à deux
vaisseaux ennemis à la fois. " LE TONNANT " fut pris par les Anglais et
coula au fond dans la même journée.
Mon père, Pierre LABATUT eut le bonheur d'être parmi les vivants, sans une
blessure, ce qui était pour lui une protection divine. Il fut fait
prisonnier par les Anglais et conduit aux îles anglaises d'Amérique
nommée Les Bermudes où il séjourna en prison fermée pendant près de
cinq ans. Il mangea, ainsi qu'il le disait souvent, plus que de la vache
enragée. Enfin il survint dans ces îles une famine horrible et le
gouverneur ne pouvant plus nourrir les prisonniers leur donna la liberté
d'aller où ils voudraient. Mon père trouva la possibilité, quoique sans
ressources aucune de se rendre à LA MARTINIQUE, colonie française où il
débarque en 1784 ou 1785. Il n'avait pour tout avoir que six francs dans sa
poche et comme vêtements, ceux qu'il avait sur le corps, ce qui le plaçait
aux portes de l'indigence complète. Cependant, doué d'un caractère ferme
et décidé il chercha de suite à se tirer d'une si triste position et à
gagner sa vie à la sueur de son front sans se chagriner de son dénuement.
Il y avait dans la rade de St Pierre de la Martinique, lorsqu'il y débarqua,
un navire de Marseille, et, comme notre famille est originaire de Cannes en
Provence, il se rendit à bord pour voir des compatriotes. Il y trouva le
capitaine, un ami de son père, qui lui fit beaucoup de reproches d'avoir
fait la mauvaise tête, d'avoir laissé un homme si digne pour aller courir
des aventures, ajoutant qu'il devait bien comprendre que Dieu l'avait puni en
le faisant tomber prisonnier pendant cinq ans des Anglais. Il lui offrit de le
ramener en France s'il le voulait, là il serait plus heureux, ce que mon
père refusa allégeant qu'il préférait rester dans la colonie pour y
travailler à gagner un avoir avant de retourner en France. Il le pria
seulement de lui avancer la somme de 100 francs, remboursable en France par
son père. Ce prêt lui fut refusé!

Alors, mon père, pour vivre se fit ouvrier chez un marchand de parapluies,
sans appointements : on le nourrissait et on lui apprenait l'état. Quand il
l'eut appris il commença à être en meilleure position puisqu'il gagnait
sa vie comme ouvrier. Puis trouvant qu'il ne gagnait pas suffisamment, cet
état ne lui convint plus. Il se plaça alors chez un chapelier pour
apprendre l'état. Losqu'il le sut, il commença à gagner des
appointements comme ouvrier et avec de l'économie et de l'ordre il se trouva
en moyen d'établir un petit magasin avec le crédit qu'il obtint par sa
bonne conduite et son exactitude.
Sa position dés lors s'améliora, ce qui le décida à se marier à St
PIERRE DE LA MARTINIQUE vers 1783 et à demander une pauvre orpheline
européenne sans fortune qui avait été recueillie à la mort de ses
parents par une famille du nom de MEIZIN. Elle se nommait Elisabeth BAJOT
(née en 1753 à RETHEL-MAZARIN dans les Ardennes, fille de François BAJOT
et de Christine BAUCHERON) et fut ma mère.Elle apportait en dot 3000 livres
représentées par un lit garni de sa couette de plumes, matelas, traversin,
draps et paillasse, une armoire en bois de pays, une table de toilette garnie
avec glace, cadre doré. Pierre LABATUT apportait 2000 livres. Les parents de
ma mère,  originaires de Champagne étaient d'honorables ouvriers qui
furent, par suite des évènements politiques de la Révolution ou de 1793,
forcés d'émigrer à la Martinique pour y travailler et bien entendu elle
partit avec eux.En peu de temps elle perdit son père puis sa mère et fut
recueillie par la bonne famille MEIZIN, originaire de la Provence. Mon père
et ma mère eurent cinq enfants : deux garçons et trois filles, deux
seulement survécurent :  Marie Geneviève qui devint Mme RAIBAUD et moi
même qui suis né le 18.101791 à St Pierre de la Martinique où je fus
baptisé le 18.11.1791 en l'église Nt Dame du Bon Port.

A l'époque de la Révolution, en 1793, le parti royaliste étant
majoritaire, mon père se rendit à la GUADELOUPE où il concourut à la
prise de cette colonie sur les Anglais et les royalistes dans l'armée de
Victor HUGUES comme volontaire. Il parvint au grade de Lieutenant de
Carabiniers avec pour Capitaine Mr PERARD (ou GERARD). Après la prise de
l'île il donna sa démission et se fixa à La GUADELOUPE où il se mit
dans les affaires.

Ma mère était une de ces femmes rares pour l'énergie de son caractère,
douée d'un courage étonnant pour son sexe. Durant cette période si
difficile de la Révolution, le parti royaliste à la Martinique, ne pouvant
arrêter mon père, fit mettre ma mère en prison où elle resta cinq mois
quoique étant en état de grossesse. Arrivée à son terme des amis
obtinrent sa sortie et on l'embarqua pour l'île anglaise LA DOMINIQUE où
elle accoucha de ma soeur, Marie Anne Geneviède au terme de sept mois, le
27.06.1794. Puis elle partit habiter l'île suédoise SR BARTHELEMY où
elle établit aussi une maison de commerce succursale de celle de mon père
établi à LA GUADELOUPE. Elle dirigea cette Maison jusqu'à sa mort 
survenue le 9.10.1800. J'avais huit ans alors et ma soeur six ans, mon frère
ainé avait 21 ans. Nous n'étions plus alors que trois enfants
Cette perte douloureus et regrettable de notre bonne et digne mère a été
pour nous le plus grand de tous les malheurs de notre vie pour le manque de
soins et de surveillance dans la direction de notre éducation. Mais Dieu
prit soin de nous et les principes religieux reçus dans notre bas âge
n'ont pas été perdus, Dieu soit loué. Mon frère ainé mourut à
l'age de 26 ans d'une fluxion de poitrine prise à une partie de chasse à
l'Ile St Barthélémy où il se trouvait, par suite d'une insurrection des
nègres à la Guadeloupe. Cette perte fut déplorable pour moi en ce
qu'elle empêcha la continuation de mon éducation. Mon père se retrouvant
seul me mit à son Comptoir et à ses affaires très jeune. Sa confiance en
moi a été des plus entières et j'ai toujours travaillé à la
mériter. Je le représentais dans toutes les affaires. 

Par suite de cirsconstances facheuses, d'affaires malheureuses et politiques,
la colonie GUADELOUPE ayant été prise par les Anglais en 1809, mon père
fut forcé de fuir à l'Ile St BARTHELEMY pour ne pas être mis en prison.
Mais un an avant il m'avait émancipé pour les affaires, je n'avais alors
que 18 ans et je devint par ce fait, chef de Maison. Depuis j'ai continué ma
carrière de commerce dans laquelle Dieu m'a aidé ert m'a fait prospérer
avec honneur.

J'ai toujours habité La Guadeloupe dans la ville de La Basse Terre jusqu'en
1822. En 1819 une maladie inflammatoire de poitrine qui faisait suite à une
chute de cheval me força à faire un voyage en Europe pour ma santé. De
retour dans l'île en 1822 je fus forcé encore par la même cause d'aller
en France ou je décidais alors de me fixer pour raison de santé et d'y
établir notre maison de commerce sous la raison "RAIBAUT  LABATUT" ce qui
eut lieu en 1824 à l'arrivée en France de ma soeur et de son mari
Jean-Pierre RAIBAUD, originaire de Toulon où il était né en 1782; ils
s'étaient mariés le 27.06.1810 à BASSE TERRE. Cette maison "RAIBAUD -
LABATUT" établie à la GUADELOUPE à La Basse Terre a continué en France
jusqu'en 1847, ce qui fait 32 ans d'activité.

En 1825, je me décidais à me marier et à prendre une compagne. J'obtins
en mariage Mademoiselle Henriette Sophie LAFON, fille d'une des plus honorable
Maison de Commerce de Marseille, originaire du département de l'Aveyron, de
la ville de Ste Afrique
Le mariage se fit le 25 avril 1825, époque d'où date mon véritable
bonheu, Dieu m'ayant donné une épouse accomplie, excellente mère de
famille. Ce bonheur a été complété par une belle famille : sept
enfants dont il me reste six qui sont à souhait et qui feront s'il plait à
Dieu la joi de mes vieux jours si Dieu nous en accorde. Notre surveillance
incessante sur leur éducation morale et religieuse doit porter de bons
fruits.
Que Dieu aide nos souhaits pour leur bonheur et le notre. Ainsi soit-il.

                                               Jean-Marie LABATUT

Passeport du 31 juillet 1831 - Jean-Marie LABATUT a 39 ans :
       Taille : 1m69 - Cheveux : chatain foncé - Barbe : noire - 
       Menton : rond - Visage : allongé - Teint : brun clair -

Les voeux que formule Jean-Marie LABATUT, ne se réalisèrent qu'en partie.
Ses filles eurent une vie conforme aux principes de l'époque:
Léonie, née en 1832, épousa Théodore OLIVIERI -
Gaudentie, née en 1843, épouse Gustave GONDOIS et nous reparlerons d'elle
-
Marie, appellée Mimi, née en 1845, véritable sainte, célibataire.
Cécile, née en 1839 épousa Henri PARANQUE. Nous reviendrons longuement
sur sa famille au chapitre d'Henri Paranque.
Ses fils : Jules, né en 1835 et Eugène, né en 1837 restèrent
célibataires. Voici ce que rapporte leur neveu Raphaël GONDOIS, fils de
leur soeur Gaudentie.

"La famille LABATUT, faisait partie de la très haute "aristocratie"
marseillaise. Les deux frères de Gaudentie et Cécile, Jules et Eugène,
ont mené joyeuse vie : courses, jeu, femmes.... Mon oncle Jules monta
souvent en course au Chateau Borrély. Les jours de course on attelait à 4
un mail-coach. Mes oncles avec Edouard LAFON (leur cousin germain) et des
invités se rendaient ainsi au Chateau Borrély précédé d'un piqueur,
Marius leur cocher.  Ils n'allaient jamais aux courses qu'en coche avec valets
en livrée rouge qui sonnaient du cor de chasse sur le Prado. Par cette vie
de luxe et de sissipation, mes oncles entamèrentfortement la fortune de leur
père. Jules est mort à l'age de 44 ans. Quant à Eugène, il fut
recueilli par mes parents LABATUT-GONDOIS qui pendant près de trente ans,
lui donnèrent le gîte et le couvert, tant au 51 rue Sainte, qu'à
"Rochebelle" à Mazargues et plus tard à "Costefrède" au Puy Ste
Réparade.
"Eugène LABATUT était un original. Très artiste il peignait avec
MONTICELLI, ce dernier était né 6, rue Longue des Capucins à Marseille,
en 1824, il avait donc 13 ans de plus qu'Eugène. Monticelli mourut en 1886,
l'âge de 62 ans. Eugène lui survécut 39 ans puisqu'il décéda en
1925. Eugène LABATUT
faisait aussi de la musique. Il mangeait les poires "blettes", était
habillé été comme hiver de la même façon. L'hiver, il ajoutait sur
l'unique couverture de son lit la descente de lit et une chaise par dessus
"pour faire du poids!". J'avais 7 ans quand il est mort, à l'âge de 88
ans. Jusqu'à la fin de sa vie il s'est baigné dans le lac et faisait en
courant le tour de la propriété" -(Souvenirs de Gisèle ARLES DES
ARNAS-GUIOL, sa petite-nièce).

Il nous semnle intéressant de connaitre les différents lieux d'habitation
ou de séjour de Jean-Marie LABATUT :

1824  -  69 rue St Ferréol  -  en meublé  -
1835  -  51 rue Sainte      -  appartement au dessus de vastes entrepôts -   
??   - Quartier Ste Anne, Bd Michelet : Campagne "Lou Brès", en 
        co-propriété avec sa soeur Madame RAIBAUD. En 1856, cette maison 
        était devenue trop petite pour loger la descendance LABATUT RAIBAUD,        
de plus, Mr RAIBAUD étant décédé, il fallait sortir de l'indivision.
        La propriété fut tirée au sort, lequel favorisa J.M.LABATUT. La 
        famille HESSE, héritière des RAIBAUD, fut tellement navrée que
J.M.
        LABATUT, homme de grand-coeur, décida de la leur abandonner et 
        d'acheter 15 ha de terrain à S Tronc où il fit construire une
belle
        maison avec ses dépendances. Coût de la construction : 207.000
frs.
        Les travaux furent terminées en 1865. 
1839  -  66 rue St Ferréol  -
 ??   -  25, Cours Bonaparte, actuellement 15, Crs Pierre Puget  - 
         Jean-Marie LABATUT fit construire cet immeuble. Le nʻ 23 avait
été 
         construit et était habité par les HESSE (sa nièce Marie
Eugénie
         RAYBAUD avait épousé Marcel Jules HESSE). 
1865  -  St Tronc  - qui fut vendu plus tard à un Monsieur LAGARDE.


Jean-Marie LABATUT mourut dans sa propriété de St TRONC le 13 Octobre 1869
à l'âge de 78 ans suite à une attaque foudroyante.
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