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Les individus marqués d'un point rouge

, sont les ancêtres directs de Estelle PARANQUE

de Pourcieux "Ancienne famille de la ville de Seyne, diocèse d’Embrun, dont une branche se fixa dans le commerce à Aix peu avant 1500 et y acquit une charge de receveur particulier (1539) puis de receveur général des finances pour toute la Provence (1553); ces emplois lucratifs lui permirent d’acquérir à partir de 1538 une partie de la seigneurie de Pourcieux, de la famille d’Agoult. Elle exerça ensuite un office de conseiller au parlement (1643) puis celui d’avocat général au même parlement (1661), et fut maintenue dans sa noblesse en 1668. Alliée aux Coriolis, Gaufridi, Bompar, Thoron et Laurens, elle s’éteint à la fin du règne de Louis XIV, laissant la terre de Pourcieux à la famille d’Agut, à laquelle elle était apparentée.

Les Honorat de Seyne étaient déjà en lien avec Aix, puisque le 20 janvier 1420 les frères André et Hugues Honorat, marchands, se portent caution d’une obligation passée avec les Riqueti et les juifs Durand, de Digne (Borrilli, not.). Par ailleurs, Roux-Alpheran mentionne deux membres de cette famille : le frère Mathieu Honorat, qui fut nommé prieur du prieuré de Saint-Jean à Aix le 27 janvier 1434 (Lantelmi, not.), et mourut en 1462, et son neveu, le frère Antoine Honorat, qui le remplaça dans les mêmes fonctions en 1468, après six ans de vacance du prieuré, et mourut en 1472.
Le nom est écrit selon les diverses manières formes qu’eut ce prénom : Honorat, Honnorat, moins souvent Honoré.
Armes : d’azur au croissant d’argent surmonté d’une étoile d’or, enregistrées à l’Armorial général par Gaspard d’Honnorat, seigneur de Pourcieux, conseiller au parlement de Provence. Elles furent également enregistrées par François Honorat, conseiller du roi au siège de Digne, qui appartient à la lignée de Thorame.
Les Honnorat de Seyne portaient des armes différentes : d’azur à la bande d’argent accompagnée en chef d’un soleil d’or et en pointe d’un lion rampant du même, ainsi enregistrées à l’Armorial par Pierre Honorat, lieutenant. Ces armes sont également celles des Honoré, d’Aix, banquiers en cour de Rome et auprès de la légation d’Avignon sous Louis XIV, dont l’aïeul venait de Méolans. La bande est d’or pour Jean Honnorat, notaire à Thorame Basse, et les meubles sont inversés pour Antoine Honnorat, juge royal de Seyne : d’azur à la barre d’azur accompagnée en chef d’un soleil rayonnant d’or et en pointe d’un lion contourné du même"

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"Famille ancienne et importante de Trigance, viguerie de Castellane, dont une branche se fixa vers 1485 à Marseille où elle exerça le notariat pendant trois générations et s’allia aux Aguillenqui et Somati. Une autre branche, installée à Aix, acquit en 1551 une charge de conseiller au parlement qu’elle conserva durant cinq générations jusqu’en 1682. Maintenus dans leur noblesse en 1669, les Antelmy furent exclusivement de robe et s’allièrent aux Mazargues, d’Orgon de Puimichel, La Cépède, Blanc de Mondespin et Bompar-Magnan.
La souche des Antelmy restée à Trigance prit elle aussi de l’éclat, en donnant à l’Eglise de Fréjus plusieurs chanoines et érudits, au premier rang desquels l’abbé Joseph Antelmy (1648-1697), historien de son diocèse, Charles Antelmy (1668-1752) son frère, prévôt du chapitre, nommé évêque de Grasse en 1726, et Pierre Antelmy (1598-1668), leur oncle, correspondant de Peiresc. Sur ces derniers, voir H. Espitalier "Les Antelmy", in Bulletin de la société d’études scientifiques et archéologiques de Draguignan t.XXV, p.97-190.
Armes : d'azur au bâton écoté, alaisé et péri en bande d'or, côtoyé de six étoiles du même, mises en bande. Noble Melchior d’Antelmy de la Cépède, de la ville d’Aix, portait ses armes écartelées avec celles des La Cépède : parti de sinople et de gueules à la couronne antique d'or posée en cœur"